jeudi 2 août 2007

la piece Horace de Pierre Corneille

Horace est une pièce de théâtre de Pierre Corneille inspirée du combat entre les Horaces et les Curiaces. Elle fut jouée pour la première fois en 1639.

Résumé de la pièce

La pièce, dont l'action se situe à l'origine de Rome, commence dans une ambiance de paix et de bonheur : la famille romaine des Horace est unie à la famille albaine des Curiaces. Le jeune Horace est marié à Sabine, jeune fille albaine dont le frère Curiace est fiancé à Camille, sœur d'Horace.

Mais la guerre fratricide qui éclate entre les deux villes rompt cette harmonie. Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider qui devra l'emporter. Contre toute attente, le sort désigne les trois frères Horace pour Rome et les trois frères Curiace pour Albe. Horace, étonné, ne s'attendait pas a un honneur si grand. Les amis se retrouvent ainsi face à face, avec des cas de conscience résolus différemment : alors qu'Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel...

Même le peuple est secoué de voir ces 6 jeunes gens, pourtant étroitement liés combattre pour le salut de leur patrie. Mais les dieux en ont décidé ainsi. Pendant le combat, deux Horace sont tués, le dernier doit affronter 3 Curiaces blessés, qu'il va tuer un à un (en faisant semblant de fuir) et remporter ainsi ce combat.

Après avoir reçu les congratulations de tout Rome, Horace tue sa sœur qui lui reprochait le meurtre de son bien-aimé, alors que lui est lié à sa patrie. Le procès qui suit donne lieu à un vibrant plaidoyer du vieil Horace, qui défend l'honneur (valeur très chère à Corneille) contre l'amour. Horace sera donc acquitté malgré le réquisitoire de Valère, qui était aussi amoureux de Camille, tout comme Curiace.




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lundi 30 juillet 2007

Méthode de la dissertation philosophique

I ) QU'EST-CE QU'UNE DISSERTATION PHILOSOPHIQUE? On fait des dissertations dans d'autres disciplines que la philosophie, mais en dépit de quelques points communs, il convient de commencer par "oublier" les méthodes préconisées dans ces disciplines.
La dissertation philosophique est un exercice de réflexion à la fois personnelle et informée.
personnelle parce qu'il s'agit de réfléchir par soi-même dans le but de répondre à la question posée. informée parce qu'il s'agit à partir de sa réflexion de retrouver des auteurs de philosophie, de nourrir ses propos de référence à des auteurs, c'est-à-dire à des éléments de doctrines. N. B. : Cette double exigence dessine les deux écueils qu'il ne faut pas manquer d'éviter : simplement faire étalage de connaissances tenues pour philosophiques ou faire l'économie de l'ensemble des connaissances acquises. II ) LA REALISATION DE LA DISSERTATION.
A) La problématisation du sujet1) Le sujet question.Le point de départ d'une dissertation de philosophie est un sujet, le plus souvent formulé sous la forme d'une question et qui comporte généralement au moins deux notions mises en relation par un groupe verbal. C'est sur cette relation qu'on vous demande de réfléchir : son existence et sa nature. Que faut-il éviter de faire face au sujet ?
- Répondre immédiatement à la question. C'est confondre une question avec un problème, c'est s'empêcher de réfléchir, c'est éventuellement prendre le risque de manquer le sens de la question.
- Chercher des références à partir d'une des notions présentes dans le sujet. C'est prendre le risque de déséquilibrer le sujet, "d'oublier" une autre notion ou de forcer le sens de la question pour la faire entrer dans le cadre de ce que l'on sait.
Dans les deux cas, le risque encouru est le même et il coûte cher : le hors-sujet.
Que faut-il faire ?
Il faut chercher et découvrir le problème ou un problème qui s'exprime et se dissimule à la fois dans la question.
2) Question et problème.Certaines questions ne renvoient pas à des problèmes : les questions factuelles, c'est-à-dire les questions dont la réponse s'obtient par une observation adaptée de la réalité, des faits. Ex : " Quelle heure est-il?". D'autres en revanche sont l'expression d'un problème : celles qui ne trouvent pas de réponses satisfaisantes lorsqu'on a recours à l'observation des faits, soit parce qu'ils sont muets sur la question, soit parce qu'ils offrent une multiplicité de réponses contradictoires. Ex : "Tout homme a-t-il droit au respect?"
Telles sont les questions philosophiques et donc les sujets de dissertation. Et, c'est ce problème qu'il s'agit de découvrir et d'exposer.
3) Problématiser la question.La problématisation a pour point de départ le sujet-question et pour point d’arrivée la formulation d’un problème. Qu'est-ce qu'un problème ? C'est une contradiction. Qu'est-ce qu'une contradiction ? Deux propositions qui paraissent vraies, qui au mieux ont pour elles un argument, mais qui s’opposent l’une à l’autre de telle sorte que si l'une est vraie alors l'autre est fausse. Deux propositions totalement incompatibles et qui toutefois semblent vraies toutes les deux. Variante : deux propositions contraires l'une à l'autre et qui semblent aussi fausses l'une que l'autre. Comme elles sont contraires l'une à l'autre, elles ne devraient pas être fausses toutes les deux.
Dans les deux cas, le problème consiste en cela qu'il est tout aussi impossible de soutenir simultanément deux idées parce qu'elles sont incompatibles, que d'en adopter une parce que l'autre semble tout aussi valable, vraie.
Ex : D'un côté, en tant qu'ils sont des hommes justement, tous les hommes ont droit au respect. D'un autre côté, ne doit-on pas soutenir que certains hommes ont perdu ce droit en raison de ce qu'ils ont fait ? On le voit : ou bien tous les hommes sans aucune exception ont droit au respect, ou bien certains ont perdu ce droit, donc tous n'y ont pas droit : ces deux idées ne peuvent pas être soutenues conjointement.
Pour passer de l’un à l’autre, de la question au problème, il n’y a pas vraiment de méthode, de technique, mais tout au plus des recettes. (Aussi bien faut-il ne jamais perdre de vue qu’il est vain de croire qu’il existe vraiment une technique de la dissertation : ce serait croire qu’il existe une technique pour penser.)
Deux opérations sont toutefois toujours nécessaires : trouver des reformulations possibles de la question afin d'en bien saisir le sens ; définir les termes de la question, tous, sans exception.
Ensuite, on peut :
Reformuler la question posée à partir des définitions qu’il est possible de donner de chaque notion du sujet. Les diverses combinaisons qu'il est possible d'envisager à partir de toutes les définitions peuvent quelquefois présenter des contradictions entre elles. Dans ce cas, on conçoit un problème qui repose sur l'ambiguïté des notions présentes dans la question. Mettre la question en situation, se demander à quelles occasions elle peut se poser et si l’observation des faits ne donne pas des réponses opposées à la question. Se demander comment on répond d’ordinaire à cette question, c’est-à-dire qu’elles sont les opinions qui passent pour des réponses à cette question. Si les opinions sont en désaccord entre elles, cela suggère une contradiction qu'il faut alors exposer. Poser par hypothèse une réponse possible à la question, puis se demander ce que signifie cette réponse, qu'est-ce qu'elle implique, qu'est-ce qu'elle suppose pour être vraie et quelles sont ces conséquences. A partir de là, si ses implications, présupposés ou conséquences semblent faux ou impossibles, on a des raisons de penser que cette réponse n'est pas la bonne. Faire de même avec la réponse contraire. Si elles sont toutes les deux à la fois sensées et impossibles, on a saisit une contradiction. Dans tous les cas, et le recours à une recette n’exclut pas le recours aux autres, il faut, contre la pente naturelle de l’esprit, chercher la difficulté, le conflit, l’opposition, en un mot, toutes les manifestations d’une contradiction.

B ) La mise en place d'une progression ordonnée.Il s'agit à présent de préparer ce qui sera le corps du devoir, le développement en établissant son plan. Ce travail doit répondre à trois exigences :
- Il faut s'en tenir au cadre fixé par la problématique, et pour cela il convient de partir de cette problématique elle-même.
- Il s'agit de trouver ou d'élaborer plusieurs solutions successives au problème soulevé, d'apporter plusieurs réponses à la question posée, chacune devant être distincte et opposée aux autres. Mais surtout chacune doit être argumentée.
- Il s'agit d'être toujours progressif et rigoureux, à savoir d'enchaîner les solutions les unes aux autres, au lieu de les juxtaposer simplement, et, à l'intérieur de chaque solution, de coordonner ses idées, de les enchaîner les unes aux autres. Cela doit se traduire par le fait de pouvoir distinguer dans votre travail un point de départ (la problématique ) et un point d'arrivée (la meilleure solution, la réponse la plus pertinente ) et entre les deux, toute une série d'étapes, d'idées enchaînées les unes aux autres.
1) Les défauts à éviter.Il existe deux défauts majeurs qu'il faut éviter : l'absence d'ordre et l'excès d'ordre. - L'absence d'ordre, c'est livrer en vrac ses idées, sans les articuler, donc en niant toute espèce de progression.
- L'excès d'ordre, c'est prévoir un plan tout fait et chercher à remplir les cases, c'est-à-dire le plus souvent recourir au plan dit dialectique mais en le vidant de son sens : d'abord dire oui, puis soutenir que non et enfin en être réduit à se contenter d'un peut-être ou d'un compromis illusoire qui ne convainc personne et surtout pas soi-même. Il ne faut pas perdre de vue qu'on ne peut pas dire successivement sous le même rapport, du même point de vue d'une chose qu'elle est blanche et noire. Si effectivement on peut soutenir qu'elle est blanche, alors elle n'est pas noire, ou alors, c'est qu'on parle d'autre chose que de celle qui est blanche, à moins qu'on se place d'un autre point de vue, qu'il convient de préciser.
2) Que faire ?Puisqu'il s'agit de résoudre un problème, c'est de lui qu'il faut partir. Or, un problème, c'est une contradiction, et une contradiction est faite deux propositions qui peuvent sans doute se soutenir chacune mais qui ne sont pas cohérentes entre elles et donc qui ne peuvent pas toutes être vraies, du moins simultanément, sous le même point de vue, dans les mêmes conditions. En conséquence, ces deux propositions peuvent constituer les deux premières thèses ou solutions que l'on peut soutenir pour résoudre le problème, c'est-à-dire les deux premières grandes parties du développement. Il conviendra, pour chacune d'elle, de préciser ce qui permet de la soutenir (d'argumenter donc), mais aussi d'expliquer dans quelles conditions la thèse que l'on soutient est valable : par exemple en précisant en quel sens on comprend telle ou telle notion ou dans quelle perspective on se situe.
Il conviendra de soigner particulièrement les transitions entre chaque partie : au lieu de brutalement passer d'une thèse à l'autre, il faut commencer par montrer les limites de la première thèse, montrer en quoi elle est insuffisante, ne règle pas tout du problème, pour introduire la thèse contraire.
Toutefois, en rester là n'est pas suffisant : si on soutient que l'une des propositions présentes dans le problème est vraie puis que c'est l'autre qui est vraie, cela revient à donner à la contradiction une consistance, mais sans la dépasser, donc sans résoudre le problème. C'est à cette tâche que doit être consacrée la dernière partie du devoir.
Pour ce faire, plusieurs choses sont possibles :
Pour ne pas avoir à dire que cela dépend des cas et pour ne pas dire que c'est à chacun de voir et de choisir la réponse qui lui plaît, il convient de chercher un critère qui permet de distinguer les cas dans lesquels la première solution vaut des cas dans lesquels c'est la seconde qui vaut. Ainsi pourra-t-on finalement dire à quelles conditions la réponse que l'on va donner à la question est vraie. Pour éviter les mêmes défauts, il est aussi possible de soutenir à nouveau la thèse que l'on soutenait en première partie, mais cette fois avec de nouveaux arguments qui tiennent compte des objections et des arguments présents dans la deuxième partie et en outre, en tâchant de montrer pour quelles raisons on se trompe en soutenant le contraire. Réfuter, c'est bien, expliquer pourquoi ce qu'on réfute a pu être tenu pour vrai, c'est mieux. Enfin, on peut toujours éviter ces défauts en proposant une troisième solution au problème, solution qui tient compte des deux précédentes, mais qui les dépasse et qui ainsi dépasse la contradiction. C'est ce qui correspond authentiquement au plan dit dialectique en cela que cette troisième thèse est aussi comme la synthèse des deux autres. NB : on ne se paie pas de mots ! Il faut chaque fois que c’est nécessaire à la compréhension d’une thèse ou de son argumentation, c’est-à-dire presque en permanence, définir les mots que l’on emploie, dans quel sens on les utilise.
3) Exemples et références.Il est recommandé, très recommandé d'utiliser des exemples, soit comme point de départ d'une analyse, auquel cas l'exemple est un moyen par lequel on dégage des concepts ou des relations entre des concepts, soit à l'issue de l'exposé argumenté d'une idée, dans le but cette fois d'illustrer cette idée. Mais, il ne faut jamais oublier qu'un exemple, c'est-à-dire un cas, n'est pas une preuve ou un argument. La fonction des exemples est d'illustrer la réflexion ou de la stimuler et non de s'y substituer. Il est tout aussi recommandé d'avoir des références philosophiques, sous la forme de citations qui doivent être exactes et entre guillemets ou sous la forme d'une présentation rapide mais précise d'un élément de doctrine philosophique (surtout pas de topo général sur tel ou tel auteur, c'est toujours très réducteur et cela ne sert à rien). Ce qui importe c'est que les références soient intégrées au devoir : il faut qu'elles soient préparées en amont par des analyses et il faut qu'elles soient suivies en aval par des explications et un commentaire qui dégage l'intérêt de cette référence par rapport au problème posé.
C ) La rédaction.Deux règle à suivre : l'expression doit être claire (un "non-philosophe" doit pouvoir vous comprendre sans effort de décodage ou de réécriture ) ; il ne faut exprimer qu'une idée par paragraphe et consacrer un paragraphe à chaque idée ; il ne faut pas oublier la correction, c’est-à-dire des marges. 1 ) L'introduction.Elle comporte trois moments : - Une entrée en matière qui peut se faire à partir d'un exemple d'une situation dans laquelle la question posée pourrait se poser. Surtout, éviter absolument les formules générales et creuses du genre " De tous temps, les hommes..." A l'issue de cette entrée en matière le sujet doit être exposé en toute lettre et en totalité. Si vous ne trouvez rien qui vaille, commencez directement par le sujet.
- Présenter la problématique, le plus rapidement possible, mais le plus clairement possible. Dégager les enjeux du problème, c'est-à-dire ce qu'il met en jeu, ce qu'il en coûterait s'il n'était pas résolu.
- Présenter le plan du devoir, ce qui peut se faire sous la forme de questions qui chacune à leur manière présente le problème ou un de ses aspects, mais de telle sorte que les parties ainsi annoncées soient effectivement des réponses aux questions posées et telles qu'elles le sont.
2) Le développement.Il n'est que la rédaction soignée de la progression ordonnée qui a été mise en place antérieurement. Il convient de toujours commencer par l'analyse et la définition des notions du sujet. C'est à partir de ce travail qu'il sera possible d'exposer et de justifier sa première solution au problème. 3) La conclusion.Il faut y faire figurer un rapide résumé du parcours général du devoir qui met l'accent sur l'ensemble des éléments de réponse, ce qui permet de donner la solution finalement adoptée pour régler le problème, et, de répondre clairement à la question posée. Ne surtout pas ouvrir le sujet ou le devoir en posant une question nouvelle : il s'agit de répondre à des questions, pas d'en poser en vain.





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vendredi 13 juillet 2007

Programme de francais (Maroc) : 2007/2008

Le thème de français pour l'année 2007-2008 est : Penser l'Histoire.
Les trois oeuvres au programmes sont:

1. Horace (1640) : Corneille

2. Mémoires d'outre-tombe (1848) : Chateaubriand
(livres IX à XII inclus)

3. Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852) : Marx
(traduction M. Rubel - Gallimard, collection "Folio Histoire")


* Vous pouvez les telecharger ici :
1-http://www.marxists.org/francais/marx/works/1851/12/brum.htm
2-http://fr.wikisource.org/wiki/Horace_(Corneille)
3-http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1013503


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Programme de la classe MPSI et PCSI : Physiques

Optique Géométrique:

Chapitre 1 : Introduction à l'optique géométrique - Lois de Descartes (nouveau programme 2003)
Chapitre 2 : Miroirs sphériques (nouveau programme 2003)
Chapitre 3 : Lentilles minces (nouveau programme 2003)


Electrocinétique - Electronique:

Chapitre 1 : Introduction à l'élec - Réseaux électriques - Dipôles (nouveau programme 2003)
Chapitre 2 : Régimes libres et régimes transitoires dans des associations de générateurs et de dipôles R, L et C (nouveau programme 2003)
Chapitre 3 : Circuits linéaires en régime sinusoïdal forcé (nouveau programme 2003)
Chapitre 4 : Fonctions de transfert - Filtres linéaires (nouveau programme 2003)
Chapitre 5 : L'amplificateur opérationnel idéal en régime linéaire (nouveau programme 2003)
Chapitre 6 : L'amplificateur opérationnel idéal en régime saturé à venir


Mécanique:

Dimensions physiques et unités
Chapitre 1 : Introduction à la mécanique - Cinématique du point matériel (nouveau programme 2003)
Chapitre 2 : Dynamique du point matériel (nouveau programme 2003)
Chapitre 3 : Energie d’un point matériel (nouveau programme 2003)
Chapitre 4 : Changements de référentiels (nouveau programme 2003)
Chapitre 5 : Oscillateurs (nouveau programme 2003)
Chapitre 6 : Mouvements dans un champ de force newtonien (nouveau programme 2003)
Chapitre 7 : Systèmes formés de deux points matériels (nouveau programme 2003)
Chapitre 8 : Mécanique terrestre (nouveau programme 2003)
Chapitre 9 : Mouvement de particules chargées - Force de Lorentz à venir
Chapitre 10 : Transport de charges - Loi d'Ohm microscopique à venir

Thermodynamique
Chapitre 1 : Introduction - Gaz parfait monoatomique - Gaz réel à venir
Chapitre 2 : Diffusion de particules à venir
Chapitre 3 : Statique des fluides à venir
Chapitre 4 : Bilans d’énergie - Premier Principe de la thermo à venir
Chapitre 5 : Bilans d’entropie - Second principe de la thermo à venir
Chapitre 6 : Corps pur diphasé à venir
Chapitre 7 : Machines thermiques à venir


Electromagnétisme
Chapitre 1 : Electrostatique à venir
Chapitre 2 : Magnétostatique à venir
Chapitre 3 : Loi d’Ohm locale à venir
Analogie : Electrostatique - Gravitation universelle à venir


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Programme de la classe MPSI : maths

Analyse et géométrie différentielle
Nombres réels et complexes, suites et fonctions
Nombres réels
Suites de nombres réels
Fonctions d'une variable réelle à valeurs réelles
Nombres complexes
Travaux pratiques
Calcul différentiel et intégral
Dérivation des fonctions à valeurs réelles
Intégration sur un segment des fonctions à valeurs réelles
Intégration et dérivation
Dérivation et intégration des fonctions à valeurs complexes
Courbes planes paramétrées
Fonctions usuelles
Intégration sur un intervalle quelconque
Équations différentielles
Travaux pratiques
Notions sur les fonctions de deux variables réelles
Espace R2, fonctions continues
Fonctions de deux variables réelles à valeurs réelles: calcul différentiel
Fonctions de deux variables réelles à valeurs réelles: calcul intégral
Travaux pratiques
Géométrie différentielle
Courbes du plan
Champs de vecteurs du plan et de l'espace
Travaux pratiques

Algèbre et géométrie
Nombres et structures algébriques usuelles
Ensembles, applications
Nombres entiers naturels, ensembles finis, dénombrements
Structures algébriques usuelles
Arithmétique élémentaire
Polynômes et fractions rationnelles
Travaux pratiques
Algèbre linéaire et géométrie affine
Espaces vectoriels de dimension finie
Calcul matriciel
Géométrie affine réelle
Déterminants
Travaux pratiques
Espaces vectoriels euclidiens et géométrie euclidienne
Produit scalaire, espaces vectoriels euclidiens
Géométrie euclidienne du plan et de l'espace
Travaux pratiques





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TSI : Technologie et sciences industrielles

Technologie et sciences industrielles (abrégé en TSI) est une voie d'orientation d'étude après le bac, en France.
Ces classes préparatoires fonctionnent de la même manière que les classes prépas classiques destinées aux bacheliers S option SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) ou SI (Sciences de l’Ingénieur).
Les études durent 2 ans : 1ère année : maths sup TSI 1 et 2ème année : maths spé TSI 2 ; (et pour renforcer ses résultats, il est possible de refaire une deuxième année (5/2)).
A l'issue de ces deux années, il y a les concours d'entrée aux écoles d'ingénieurs. La durée des études dans ces écoles est de 3 ans. Les épreuves des concours sont souvent spécifiques aux étudiants TSI, ainsi les élèves ne sont pas en concurrence directe avec les autres prépas (MP, PC, PSI, PT) destinées aux bacheliers S ; de plus, des places aux entrées des écoles sont réservées aux étudiants de la filière TSI. Il y a deux principaux concours:
Centrale-Supélec/Mines-Ponts-X/ENSAM dont les épreuves écrites sont regroupées CCP/ENS Cachan dont les épreuves écrites sont regroupées La classe de TSI est ouverte aux bacheliers suivants :
Baccalauréat sciences et technologies industrielles option : Génie électronique Génie électrotechnique Génie mécanique Génie des matériaux Génie civil Génie énergétique Baccalauréat sciences et technologies de laboratoire option : Physique de laboratoire

Emploi du Temps :
L'emploi du temps hebdomadaire comporte:Mathématiques: 10h Physique-Chimie: 8h Génie Mécanique: 3h30 Génie Electrique: 3h30 Français - Philosophie: 2h Anglais: 2h EPS: 2h Informatique: 1h
Il faut ajouter à cela 2 à 4h de Colles par semaine



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PCSI: Physique, chimie, sciences de l'ingénieur

physique, chimie et sciences de l'ingénieur ou PCSI est une des voie d'orientation en Classe préparatoire aux grandes écoles scientifique. Il s'agit de l'une des 3 grandes filières en première année (Maths Sup) avec les filières MPSI et PTSI. On y accède avec le baccalauréat général scientifique (S), quelle que soit la spécialité choisie (mathématiques, physique-chimie, SVT, SI, ...). Elle permet d'accéder en deuxième année (Maths Spé) aux filières PC et PSI. (A noter que ces différentes voies demandent de la part de l'étudiant, une motivation sans faille et un moral à toute épreuve)

Emploi du temps
ces horaires sont justes donnés a titre d'indication, et peuvent largement varier selon les lycées :
10 heures de mathématiques par semaine (dont 3h de TD) 8 à 11 heures de physique (dont 4 heures de TP, 1h de TD) 4 à 6 heures de cours de chimie (dont 4 heures de TP, parfois transformées en 3h de TP et 1h de TD) 4 heures de sciences industrielles (SI) (dont 2h de TP, 1h de TD et 1h de cours) Note pour les TP-TD de physique, de chimie et de SI : La classe est divisée en 2 voire en 3. 2 heures de Français/Philosophie 2 heures de langue étrangère 1 heure d'informatique. 1 heure de TIPE à partir de janvier 2 à 3 heures de colles en moyenne À cela peuvent être ajoutée 2 heures d'une seconde langue étrangère (LV2) facultative. Enfin, l'emploi du temps comprend 2 heures d'éducation physique et sportive. L'organisation des travaux écrits en classe (interrogations écrites, devoirs surveillés, compositions) dépend de l'organisation pédagogique de chaque établissement; ils peuvent se dérouler pendant les heures de cours, ou en dehors selon les cas.

MPSI : Mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur

Mathématiques, Physique et Sciences de l'Ingénieur, ou plus couramment MPSI est l'une des voies d'orientation de Maths Sup en Classe préparatoire aux grandes écoles. On y accède avec le baccalauréat général scentifique (S), quelle que soit l'option (maths, physique-chimie, SI) choisie. Elle permet d'acceder en deuxième année (Maths Spé) aux filières MP (option Informatique ou SI) ou PSI selon l'option choisie en milieu d'année.
En ce qui concerne le Maroc on y accède avec le baccalauréat sciences mathématiques (SM A et B) mais aussi par un baccalauréat science expérimentale (Science EX).

emploi du temps:
Le programme d'enseignement est d'environ :
12 heures de mathématiques par semaine 10 heures de physique-chimie 2 heures de sciences de l'ingénieur 2 heures de français-philosophie 2 heures de langue vivante 1 1 heure d'informatique Sont ajoutées à cela 2 heures de TIPE / ADS en cours d'années, puis selon les étudiants 2 heures de seconde langue étrangère (facultatif). Parfois 2 heures de sport peuvent aussi être ajoutées.
L'emploi du temps de l'étudiant se complète enfin par 4 heures d'interrogation écrite (devoirs surveillés ou DS) chaque semaine et par deux heures de khôlles à raison d'une khôlle de mathématiques par semaine, d'une khôlle de physique et de LV1 tous les 15 jours et d'une khôlle de français-philosophie par trimestre.

Classe préparatoire scientifique

Filière scientifique :
La filière scientifique, dite taupe pour les matheux, les physiciens et les chimistes en argot scolaire (car comme l'animal particulièrement myope, les élèves, les « taupins », ne sont pas censés voir souvent la lumière du jour; une autre explication est que la taupe prépare à "Mine Paris") et agro pour les biologistes, prépare aux écoles d'ingénieurs, écoles normales supérieures et écoles nationales vétérinaires. Elle se compose principalement des classes suivantes, en première puis en deuxième année :
Première année :
MPSI : Mathématiques physique et sciences de l'ingénieur. Matières principales : mathématiques et physique. PCSI : Physique chimie et sciences de l'ingénieur. Matières principales : cf. MPSI, avec un peu moins de mathématiques, mais plus de chimie et de sciences de l'ingénieur (SI). PTSI : Physique technologie et sciences de l'ingénieur. Section avec autant de sciences de l'ingénieur que de mathématiques et de sciences physiques. TSI : Technologie et sciences industrielles. Accessible après un baccalauréat technologique STI ou STL. BCPST : Biologie chimie physique et sciences de la Terre. TB : Technologie et biologie. Accessible après un baccalauréat technologique STL BGB ou STAE.
À la fin du premier trimestre, en décembre, la plupart des élèves doivent choisir leur filière. Pour les PCSI, le choix, PC ou PSI, est alors définitif. Les classes sont alors réellement divisées en 2 : option Chimie (futurs PC) où les SI sont supprimées, et option SI (futurs PSI) où les SI sont évidemment maintenues, mais la chimie, réduite (en plus faible quantité ; plus que 4h de TP/cours toutes les deux semaines). Pour les PTSI, le choix est PT ou PSI. Pour les MPSI, soit MPSI sans option (qui implique le passage en section MP l'année suivante), soit MP option informatique (qui supprime la SI et rajoute des heures d'informatique, avec la même contrainte : aller en MP l'année suivante), soit MPSI option SI (ce qui rajoute deux heures de SI pour arriver au nombre de quatre, et qui laisse le choix entre PSI ou MP l'année suivante). Tous les lycées ne proposent cependant pas toutes ces options. Certains n'offrent notamment pas d'option informatique aux élèves de MPSI.
En argot scolaire, les élèves de première année sont appelés les bizuts, 1/2 ou « sups » (varie selon les classes préparatoires), et leurs classes sont parfois connues sous le nom de HX : cette appellation est une abréviation du mot hypotaupe, qui date de l'époque où la taupe était appelée classe d'X, en hommage à l'École polytechnique et aux mathématiques.


Deuxième année :
MP: Dominante maths et physique (moins de chimie et de physique qu'en PC) PC: Dominante physique et chimie (moins de mathématiques qu'en MP) (et aussi TP plus longs que dans les autres filières: 4 Heures par semaines TP de physique ou de chimie) PSI: Dominante physique et sciences de l'ingénieur (moins de mathématiques qu'en MP, à peu près equivalent à la PC) PT: Dominante sciences de l'ingénieur BCPST: deuxième année. TB : deuxième année. TSI: deuxième année. ATS (Adaptation technicien supérieur): 1 année après un BTS ou DUT En deuxième année, il existe des classes « étoiles », anciennement classes « primes » : MP*, PC*, PSI* et PT*, dans lesquelles est enseigné le même programme qu'en MP, PC, PSI et PT mais avec un approfondissement (et quelques dépassements de programme). Ces classes préparent plus spécifiquement au concours de l'École polytechnique et des Écoles normales supérieures.
En argot scolaire les élèves de deuxième année s'appellent les « carrés » ou les « spés » (BCPST) ou 3/2 (filières MP, PC, PSI) alors que les redoublants de 2e année sont les « cubes » ou 5/2 (idem) (voir ce paragraphe de l'article sur l'École Polytechnique pour en connaître l'origine).
Préparation aux concours [modifier]Quelle que soit la filière, ces classes préparatoires, comme leur nom l'indique, préparent les étudiants au passage des concours d'entrée des grandes écoles de commerce, d'ingénieur, écoles normales supérieures, écoles militaires... (voir la partie débouchés)
Les élèves suivent donc un enseignement intensif (le surnom de la prépa scientifique résume bien ce fait) et assez théorique (surtout en filière scientifique comparé à d'autres filières non-prépa). Outre les travaux dirigés (TD) et les devoirs à la maison (DM), ils se préparent à la partie écrite des concours en subissant de nombreux devoirs surveillés (DS) qui peuvent être des énoncés de concours, entiers ou non (dans ce cas il peut s'agir d'un panel d'exercices ou de problèmes de différents concours). Les élèves se préparent également à la partie orale des concours, grâce à des interrogations orales (colles ou khôlles en argot scolaire) dont les examinateurs sont des colleurs, qui peuvent être recrutés parmi les professeurs de classes préparatoires ou de secondaire de l'établissement (y compris ceux-là même des élèves) ou d'établissement voisin, parmi les anciens élèves de l'établissement ayant intégré, ou peuvent encore être des universitaires ou bien des étudiants de l'université.

Les filières

Filière économique et commerciale :
La CPGE économique et commerciale — appelée « prépa HEC » ou « épice » en argot scolaire — prépare aux concours des Écoles supérieures de management, de commerce et de gestion. Elle se décline en voie scientifique (anciennement « voie générale »), voie économique et voie technologique. Il n'existe pas de préparation spécifique pour les littéraires, mais les concours des écoles leur sont ouverts au travers des épreuves qu'ils passent dans leur propre filière.
Voici quelques précisions sur les trois principales voies en prépa EC :
la voie scientifique, majoritaire, destinée aux élèves issus de baccalauréats scientifiques. la voie économique, destinée aux élèves issus principalement de baccalauréats économiques. la voie technologique, destinée aux élèves issus de baccalauréats STG. Il existe deux autres voies, moins connue, qui sont en fait des classes préparatoires à l'ENS Cachan, section D1 (droit) ou D2 (économie). Pour la voie scientifique, les matières enseignées et présentes aux épreuves écrites sont les mathématiques, l'histoire-géographie et la géopolitique du monde contemporain, la culture générale (au travers de la philosophie et du français), les langues vivantes (au nombre de deux, dont l'anglais) et le résumé de texte. L'économie est une option, et ne peut être passée aux concours. Dans la voie économique, l'analyse économique et historique des sociétés contemporaines (AEHSC) remplace l'histoire-géographie et la géopolitique, et dans la voie technologique, il s'agit d'une épreuve d'économie, et d'une épreuve de gestion et droit.
A l'oral, toutes les écoles font passer deux épreuves de langues et un entretien (à l'exception d'HEC sur ce dernier point). L'ESCP-EAP fait passer une épreuve de mathématiques (ou d'analyse pour la voie économique), ainsi qu'HEC qui y rajoute une épreuve de culture générale, une épreuve d'histoire et un face à face (entre les candidats) d'aptitude au management.

Filière littéraire :
La filière littéraire prépare aux écoles normales supérieures, écoles supérieures de commerce et de gestion, instituts d'études politiques, et à l'École nationale des chartes, entre autres. La première année se nomme officiellement lettres supérieures (hypokhâgne en argot scolaire) et la seconde année première supérieure (khâgne).

Filière scientifique :
plus de detailles ici http://site-de-cpge.blogspot.com/2007/07/classe-prparatoire-scientifique.html

CPGE : definitions

les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont des classes d'enseignement supérieur situées généralement dans les lycées. Communément appelées classes prépas ou prépas et pour la plupart publiques, elles sélectionnent sur dossier et recommandations après le baccalauréat et préparent en 2 à 3 ans les étudiants aux concours d'admission de certaines écoles de commerce, de certaines écoles d'ingénieurs